jueves, 23 de diciembre de 2010

Guayana Esequiba : un conflit géopolitique méconnu


Tomado de :

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C’est un conflit géopolitique méconnu, mais pourtant, le territoire de la Guayana Esequiba attise les tensions depuis plusieurs décennies entre le Venezuela et l’ancienne colonie britannique de Guyane, la Guyana, indépendante du Royaume-Uni depuis 1966. Cette querelle ancestrale est d’autant plus intéressante qu’elle a traversé les grands soubresauts de l’histoire sud-américaine. De plus, elle est la dernière relique d’une question fondamentale propre au continent sud-américain, qui répond à sa vastitude : l’attribution de territoires vierges de population, à une nation.

Un territoire hostile mais vaste

Tout d'abord, situons le problème. La Guayana Esequiba (voir zone rouge dans encadré) est un territoire de 159 000 kilomètres situé entre la frontière officielle qui sépare le Guyana du Venezuela et le cours du fleuve Essequibo.

Si il représente près de 75% de la superficie guyanaise (!), ce territoire n'en reste pas moins hostile et donc très peu peuplé puisque 90% de la population guyanaise se concentre sur le littoral.

La forêt tropicale dominant la région et les cours d'eau étant impraticables à cause des rapides, la Guayana Esequiba n'a guère suscité l'intérêt faute d'attractivité. En conséquence, ni le Venezuela, ni les Anglais, n'ont jamais vu l'intérêt de tracer une frontière précise.

Un Eldorado sans frontières

Ce n'est que vers la moitié du XIXème siècle que la Guayana Esequiba va commencer à attirer les convoitises car la région contient de l'or et au fil que les mines ouvrent, il devient urgent de déterminer une frontière pour répartir les possessions entre venezuéliens et britanniques.

Là commence l'imbroglio de la ligne de Schomburgk, du nom d'un scientifique allemand venu en Guyane pour mener une mission d'exploration de la région et ainsi tracer une frontière équitable. La frontière proposée par l'explorateur correspond à celle aujourd'hui connue, et attribue donc à la Guyane Britannique la Guayana Esequiba. Acceptée par le Venezuela en 1899 à Paris, cette version sera néanmoins contredite par la suite si bien que le Venezuela va jusqu'à mettre en cause le tracé officiel de Schomburgk, qui aurait été selon eux falsifié. L'explorateur, mort en 1865 à Berlin, ne pourra donner son avis.

Vision vénézuélienne parallèle

En 1963, lors de l'indépendance de la Guyana, le Venezuela déterre la hache de guerre et revendique à nouveau la Guyana Esequiba. Cette fois, des commissions d'arbitrages puis l'ONU sont appelées à la rescousse mais ne parviennent pas à mettre d'accord les deux parties. Avec l'arrivée de Chavez au pouvoir, les troupes vénézuéliennes ont réalisé une incursion remarquée en Guyana Esequiba, il y a trois ans de cela, malgré les blâmes de la communauté internationale.

En effet, l'Esequiba appartient officiellement à la Guyana. Mais au Venezuela, la propagande officielle s'est chargée de s'accaparer le petit bout de territoire. Ainsi, sur les manuels scolaires vénézuéliens et sur les cartes du pays vendues localement, la Guayana Esequibia est pleinement intégrée au territoire du Venezuela (ex : cartes des provinces).

Retrouvez ce billet sur http://offensif.net, le blog d'Alex Joubert

Nota del editor del blog: Al referenciarse a la República Cooperativa de Guyana se deben de tener en cuenta los 159.500Km2, de territorios ubicados al oeste del río Esequibo conocidos con el nombre de Guayana Esequiba o Zona en Reclamación sujetos al Acuerdo de Ginebra del 17 de febrero de 1966.

Territorios estos sobre los cuales el gobierno Venezolano en representación de la Nación venezolana se reservo sus derechos sobre los territorios de la Guayana Esequiba en su nota del 26 de mayo de 1966 al reconocerse al nuevo Estado de Guyana .

“...por lo tanto, Venezuela reconoce como territorio del nuevo Estado, el que se sitúa al este de la margen derecha del río Esequibo y reitera ante la comunidad internacional, que se reserva expresamente sus derechos de soberanía territorial sobre la zona que se encuentra en la margen izquierda del precitado río; en consecuencia, el territorio de la Guayana Esequiba sobre el cual Venezuela se reserva expresamente sus derechos soberanos, limita al Este con el nuevo Estado de Guyana, a través de la línea del río Esequibo, tomando éste desde su nacimiento hasta su desembocadura en el Océano Atlántico...”

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